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Les personnels de la Police Technique et Scientifique (PTS) sont en grève illimitée depuis mercredi 26 décembre.
Les syndicats de la profession expriment leur ras-le-bol en ce qui concerne leurs conditions de travail. Fatigue, risques psychologiques ou encore manque de formation, ceux que l’ont imagine souvent en blouse blanche dans les laboratoires ont vu leur métier évoluer considérablement ces dernières années.
D’abord cantonnée aux affaires d’homicides, la PTS s’occupe désormais de la menace terroriste et des affaires de délinquance. Certains agents ont, par exemple, été envoyés sur de nombreux barrages de « gilets jaunes » pour prendre des photos et relever les empruntes de casseurs.
La revendication de ces policiers, rentrer dans la catégorie dite « active ». Ce statut reconnait que leur métier présente des risques particuliers et des fatigues exceptionnelles. Les agents travaillent en effet dans des milieux toxiques ou hostiles, sans armes et sans escorte. S’ils ne représentent aujourd’hui que 2% des effectifs de la police nationale, ils est important de noter que ces agents résolvent 1/3 des affaires judiciaires.
