
Depuis le 25 février 2025, les salariés de l’entreprise ETPC sont en grève illimitée pour réclamer une prime Chido de 3000 euros. Mais ce jeudi 6 mars, leur lutte a pris un tournant judiciaire dont ils se seraient bien passé. La direction de l’entreprise a assigné en référé heure à heure cinq salariés et la CGT pour avoir, selon elle, entravé et menacé des employés et des clients. Une accusation que les grévistes rejettent catégoriquement, qualifiant ces accusations de mensonges.
« La direction est venue avec ses mensonges, racontant que nous bloquions l’accès au travail et menaçions nos collègues et les clients », explique un salarié qui a assisté à l’audience.
Au cours de l’audience, l’avocat des salariés a proposé une médiation, proposition qui a été acceptée par la juge. Toutefois, la direction a rejeté cette solution, insistant sur la nécessité de reprendre le travail avant d’engager toute discussion. « La direction refuse de reconnaître notre droit à la grève. Elle ne veut pas dialoguer tant que nous ne revenons pas au travail », déplore un autre salarié présent à l’audience. Pour les grévistes et leurs avocats, l’optimisme était de mise à la sortie de l’audience.
La décision du tribunal sera connue lundi.