08h46 : Hier la sentence a été prononcée pour les deux anciens bourgmestres rwandais Tito Barahira (65 ans) et Octavien Ngenzi (58 ans), ils étaient jugés depuis le 10 mai dernier, pour génocide et crimes contre l’humanité.
En effet 22 ans après le massacre de 2000 personnes dans l’église de Kabarondo dans l’est du Rwanda, ils auront nié les faits jusqu’à la dernière minute, mais le « pôle génocide et crimes contre l’humanité » a prononcé la peine la plus sévère qu’il soit c’est à dire la prison à perpétuité.
Pour mémoire l’un des génocidaires Octavien Ngenzi, détenu depuis 2010, avait fait la une de la presse mahoraise puisqu’il avait été retrouvé à Mayotte où il avait, sous une fausse identité, sollicité le statut de réfugié politique. Tito Barahira quant à lui avait été interpellé en 2013 à Toulouse où il s’était installé.
Ils avaient ainsi échappé à la peine qu’ils encouraient au Rwanda prononcée par des tribunaux populaires en 2009 à savoir la prison à vie au Rwanda, d’après une source judiciaire rwandaise.