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Les femmes leaders de Mayotte s’opposent à la loi d’urgence

L’association des femmes leaders de Mayotte dénonce fermement la loi d’urgence sur la reconstruction. Elle déplore des mesures qu’elle juge injustes et spoliatrices, et dénonce l’expropriation forcée des terres, symboles de l’héritage et de l’identité mahoraise.

Dans un communiqué publié le 20 janvier, l’association critique une loi qui, selon elle, ne protège pas les intérêts fondamentaux de la population. « Nos terres ne sont pas de simples biens matériels. Elles incarnent notre culture, notre histoire et notre identité », clament-elles.

Les membres s’insurgent également contre l’idée d’un « exil » des enfants mahorais. Elles refusent que des jeunes soient envoyés loin de leur famille, dénonçant une possible « répétition des enfants de la Creuse ».

Par ailleurs, les femmes leaders réclament la reconstruction immédiate des écoles pour garantir une éducation équivalente à celle des autres départements français. « Nos enfants méritent les mêmes chances que ceux de Paris ou Marseille », insistent-elles.

L’association appelle enfin à une mobilisation massive contre cette loi qu’elle qualifie d’injuste, exhortant la population mahoraise à défendre son patrimoine et ses droits. le rendez vous est donné Place de la République samedi 25 à 8h.

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