Pour jouer les matchs du 25 et 29 mars contre le Togo et l’Egypte, la sélection comorienne devra se plier à un protocole sanitaire strict, mais coûteux.
La FIFA et la LFP ont fait machine arrière, mais à quel prix ? En cette période de Covid, les 40 clubs de Ligue 1 et Ligue 2 avaient décidé à l’unanimité d’interdire les internationaux jouant hors Union Européenne à voyager pour disputer des rencontres avec leurs sélections. Seuls les joueurs de la sélection française ont été exemptés. Une décision injuste qui handicapait fortement les sélections africaines, et qui a déclenché de vives réactions, comme celles de Memphis Depay, star hollandaise de l’Olympique Lyonnais, qui a directement demandé à Emmanuel Macron d’agir sur Twitter.
« Ce sont pourtant les premiers à aller chercher des joueurs en Afrique, mais les lâcher, c’est plus compliqué », a affirmé Lamine Diatta, ancien joueur du Sénégal, face à cette décision incompréhensible. Vahid Halilodzic, sélectionneur du Maroc, s’est lui aussi fendu d’une longue diatribe envers les instances dirigeantes du football. Ces dernières, face à toutes ces critiques, ont été obligées de rétropédaler. Les septaines au retour des joueurs en Europe ne sont plus obligatoires, à la condition qu’un protocole strict soit observé.
Ainsi, les sélections, africaines notamment, devront affréter des jets privés pour rapatrier leurs joueurs d’Europe et leur faire jouer les deux derniers matchs de qualifications pour la CAN, qui ont lieu cette semaine. C’est notamment le cas des Comores, qui doivent jouer le 25 mars contre le Togo à domicile, et le 29 contre l’Egypte, au Caire. Comptant de nombreux joueurs sur le continent européen, les Coelacanthes devront payer cher s’ils veulent être au complet pour assurer leur qualification…