Depuis sa nomination au gouvernement, les différentes prises de parole du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne passent pas inaperçues et affichent une volonté de fermeté. Concernant l’immigration clandestine, il a fait une annonce dans les colonnes du Parisien où il évoque la possibilité d’envoyer les migrants, qui ne peuvent pas être reconduits dans leur pays d’origine, en Afghanistan. Une destination qui n’a rien de paradisiaque et qui devrait faire réfléchir plus d’un avant de prendre place dans un kwassa et de poser les pieds à Mayotte.
Des consultations seront menées avec d’autres pays, qui serviront de transit, afin d’obtenir des accords. Il parle également de « mettre la pression sur les pays d’origine » des migrants afin d’obtenir les laissez-passer consulaires en actionnant des leviers tels quels les visas, les aides au développement et les droits de douane. Il souhaite aussi compléter la loi Immigration du début de l’année qui a en parti été censurée par le Conseil Constitutionnel et mettre fin à la circulaire Valls qui permet de régulariser 30 000 sans-papiers par an. À l’échelle nationale, des circulaires seront prochainement envoyées aux préfets.