
À Mayotte comme partout ailleurs en France, il n’est désormais plus possible d’acheter des puffs, ces cigarettes électroniques jetables très prisées par les jeunes. Vendre, distribuer ou même offrir est désormais interdit.
Ces cigarettes électroniques ont bénéficié d’un marketing séduisant pour la jeune génération avec des arômes attractifs, mais c’était sans compter une substance hautement addictive, la nicotine, ce qui accroit la dépendance chez les adolescents. L’Assurance Maladie souligne que « Si les conséquences sur la santé de la nicotine sont connues, celles des autres substances inhalées lors du vapotage doivent encore être précisément évaluées. »
En plus de l’aspect néfaste pour la santé des jeunes, il y a également un aspect environnemental derrière cette interdiction. Les cigarettes électroniques à usage unique créent beaucoup de déchets plastiques et électroniques : métaux lourds, batteries au lithium. Ces puffs étaient majoritairement jetées dans une poubelle ou dans la nature, alors que leur place était dans des bornes de collecte de pile ou déchets électroniques.
L’achat de ces produits sur internet échappait souvent à la réglementation. Certains sites permettaient aux mineurs d’accéder aux puffs, malgré l’interdiction de leur vente aux moins de 18 ans. De plus, certains fabricants ne respectaient pas les normes en vigueur, dépassant parfois le taux de nicotine autorisé (20 mg/ml).