
Une vingtaine d’avocats, sur les 28 que compte le barreau de Mayotte, se sont donc mobilisés et ont débrayé, en début d’après-midi, à l’occasion de la première audience en comparution immédiate.
« On ne peut pas mettre tous les problèmes derrière Chido, il faut que l’on essaie de les régler. On aimerait qu’à Paris, à la chancellerie, que l’on nous entende, qu’il y ait un renfort de magistrats, de greffiers, des moyens supplémentaires au niveau des bâtiments. La semaine dernière il y a une audience qui s’est tenue dans une halle de couloir. Est-ce que c’est normal ? Non ! », s’exclame Maître Yanis Souhaïli, Bâtonnier du barreau de Mayotte.
Une rencontre doit avoir lieu dans l’après-midi avec la présidente du tribunal judiciaire afin de trouver des solutions. « Si tout se passe bien, il n’y aura pas de suite, mais si malheureusement tout ne se passe pas bien, peut-être que vers le mois de mai on pourrait durcir le mouvement avec une grève », explique le bâtonnier de Mayotte.