L’épidémie de Mpox continue de circuler à travers le monde, surtout en Afrique. La République démocratique du Congo (RDC) est le pays le plus durement touché, avec environ 24 000 cas et près de 789 décès enregistrés depuis janvier. Le pays vient de recevoir 265 000 doses de vaccins, offertes par l’Union européenne et les États-Unis, pour contenir cette épidémie, en particulier dans la région du Sud-Kivu, l’un des principaux foyers de la maladie. Un protocole d’accord est en cours avec le Japon pour la livraison de 3 à 5 millions de doses de vaccins, qui seront utilisées pour vacciner les enfants.
Comme partout ailleurs, la vaccination cible principalement les groupes à risque, dont le personnel de santé, mais elle se heurte à des obstacles tels que la méfiance de la population et les difficultés logistiques pour distribuer les doses dans tout le pays. Seuls les adultes ont actuellement accès au vaccin, ce qui suscite des critiques locales, car la majorité des cas concerne les jeunes. Les autorités sanitaires persévèrent cependant dans leurs efforts de sensibilisation pour encourager la vaccination et tenter de limiter la propagation du virus.
Avec le flux migratoire constant à Mayotte, le risque que la maladie y parvienne est bien réel. Les personnes concernées sont vivement invitées à se rendre au centre Jacaranda pour se faire vacciner, afin de prévenir une éventuelle catastrophe sanitaire si le virus venait à atteindre l’île.
