Aujourd’hui, François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte a tenu sa troisième conférence de sécurité. 100 individus, qui avaient été identifiés comme des cibles prioritaires par le Procureur de République, ont été interpellés et conduit devant la justice, au lieu des 60 prévus initialement. Durant cette période, 3500 clandestins ont été reconduits à la frontière dont une très grande majorité de Comoriens. Concernant l’immigration clandestine en provenance de l’Afrique, le préfet a expliqué qu’une filière de reconduite a été mise en place avec le Congo-Kinshasa, ce qui a permis de reconduire 50 personnes, grâce à la délivrance de laissez-passer consulaire. Des dispositifs similaires pourraient être prochainement mis en place avec le Burundi, la Tanzanie et le Rwanda. Pour les décasages, le préfet indique que l’objectif n’a pas été atteint. « C’était sans doute un objectif trop ambitieux, mais nous serons capables de l’obtenir d’ici la fin de l’année. », précise-t-il. Il a également précisé qu’un « certain nombre de personnes, notamment des élus, ont appelé les services de police, de gendarmerie, du préfet en leur disant, on a le sentiment que les choses s’améliorent ». Un sentiment pas forcément partagé par tous les Mahorais.