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Coup de théâtre dans l’affaire de la disparition des armes à la DGSI. La première version des faits faisait ainsi état d’un vol impliquant deux individus cagoulés, qui n’aurait pas hésité à ligoter puis séquestrer un fonctionnaire de police de la DGSI. Néanmoins, ce jour la victime présumée s’est retrouvée en garde à vue. En effet, la section de recherche en charge de l’enquête a rapidement trouvé des incohérences dans le discours du policier.
Les enquêteurs ont alors décidé d’y voir plus clair sur la version de la prétendue victime. Sous pression, l’agent de police de la DGSI a alors avoué. Ce dernier s’est fait dérober son arme de service à son domicile, la veille de son coup monté. Paniqué, il a alors inventer cette histoire en se ligotant lui même le lendemain, dans les locaux de la DGSI. À quelques mois de la retraite, cet agent mahorais ne souhaitait pas voir sa carrière, jusqu’ici irréprochable, entachée d’une malheureuse perte d’une arme de service.
Néanmoins, sa mascarade lui aura couté très chère, puisque après ses aveux il a du faire face à un juge dans une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. L’agent à ainsi éviter un procès public, mais se voit condamner à une peine de 12 mois de prison avec sursis, accompagnée d’une interdiction d’exercer durant trois ans. Par ailleurs, si une des deux armes a été retrouvée, une autre se trouve toujours dans la nature.