08h57 :
Par principe, le Medef Mayotte ne donne pas de consigne de vote à ses adhérents mais compare le programme des candidats aux propositions du MEDEF. C’est pourquoi Thierry Galarme, Président du MEDEF Mayotte, demande aux 4 candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives de clarifier leur position sur la proposition phare du MEDEF Mayotte : l’instauration de Mayotte en zone franche fiscale et sociale pour une durée de 10 ans sur tout le territoire et toutes activités confondues.
On se souvient que le Président Macron alors candidat s’était prononcé en faveur de cette zone franche (comme l’avait fait avant lui le candidat Alain Juppé). Ainsi, les 4 courriers aux 4 candidats leur demandent de clarifier leur position en partant du constat qu’aujourd’hui :
– dans la circonscription 1 : Ramlati ALI annonçait une zone franche dans sa profession de foi limitée à Petite Terre, le Nord et le Centre. Nous lui demandons d’y intégrer Kaweni et au delà tout le territoire. Tandis qu’ Elad CHAKRINA est resté très flou sur ce sujet.
– dans la circonscription 2 : Mansour KAMARDINE président du Comité de Soutien à Alain Juppé (père des zones franches en métropole et qui s’est déclaré favorable à la zone franche à Mayotte sur le format proposé par le MEDEF) serait nous semble t’il favorable à cette mesure et nous lui demandons de nous le confirmer . Tandis qu’ Ibrahim BOINAHERY s’il ne s’est pas encore exprimé sur ce sujet pourra le faire en réponse à ce courrier.
Le Président du MEDEF précise également que « Mayotte a besoin que ses futurs députés au delà des obédiences politiques parlent d’une seule voix dans le domaine économique pour la défense de la zone franche sociale et fiscale. »
Et le Président conclut : « Mayotte en 2018, ce sera la zone franche ou la mort de l’économie de notre île : en homme optimiste je veux croire en la réalisation de la zone franche.«
Copies des 4 courriers envoyés aux 4 candidats :