Dans un communiqué, le Grand Cadi de Mayotte réaffirme l’interdiction de l’union entre personnes du même sexe, conformément aux enseignements de l’islam. Il met en avant la liberté cultuelle et le respect des valeurs locales, soulignant que le mariage entre un homme et une femme est le seul reconnu dans la tradition mahoraise. Il fait allusion au droit local mahorais pour appuyer son affirmation, précisant que celui ci est reconnu dans l’article 75 de la constitution. Il oublie ainsi que dans le droit français le mariage entre deux personnes du même sexe est autorisée.
Cette déclaration intervient dans un contexte des polémiques deux femmes dont une comorienne et musulmane. Cette prise de position contraire au droit français devient donc militante et politique, elle va faire couler beaucoup d’encre au moment où le conseil départemental travaille à la réorganisation du Conseil cadial.