15h50:
Communiqué du comité de soutien Ousseni Balahachi
Les habitudes ont la vie dure. À peine le délibéré sorti que certains médias ont titré « Ousseni BALAHACHE condamné à deux mois de sursis » oubliant de mentionner l’essentiel du délibéré. BALAHACHE a été relaxé. Oui, relaxé des 2 chefs d’accusation sur les 3 qui lui ont été reprochés. Relaxé pour les faits d’outrage et de violence.
Pourquoi c’est si difficile d’intégrer ces quelques lignes ? Mais, on pardonne, nous, le comité de soutien de BALAHACHE. Pour nous, ce délibéré est plus qu’une victoire. C’est un souffle de la République injustement servie. Mais heureusement que ses enfants ont répondu d une voix, et d’une seule.
Notre gratitude va surtout à ces 5 avocats debout fièrement pour faire triompher la Justice et la vérité, on se souviendra longtemps de ces visages rayonnants, en plaçant méthodiquement des mots qui font baisser un à un les têtes de ceux qui ont voulu ruser avec les principes de la justice. Ils les ont déférés à la barre de la « raison » et de la « conscience » faisait aussi notre fierté.
La justice n aimant pas perdre la face a trouvé une petite issue de secours. Elle l’a précipitamment agrippée, BALAHACHE ne sera pas poursuivi pour outrage ni pour violence. Mais, il s’est quand même rebellé. Nous acceptons la décision de justice car nous la respectons.
Nous pardonnons aussi ces 48 heures de garde à vue pour soit disant « mieux éclaircir les faits », mais oubliant au passage la dizaine de témoins ayant assistés à la scène. Ceci aussi, nous pardonnons. La réponse des avocats a été à la hauteur de la bévue. L’examen de conscience en suffira. Désormais, vous être prévenus « dites un mensonge, on vous dira la vérité » pour paraphraser Frédéric Ozanam.