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Le Collectif des Citoyens de Mayotte (association loi 1901) exige la mise en place de l’état d’urgence dans notre département, l’expulsion des délinquants étrangers, la destruction des bidonvilles zones de non-droit et des mesures immédiates contre les violences dans le département
Notre île fait face depuis des années à une insécurité explosive mais depuis plusieurs mois, la crise sécuritaire s’envenime avec des violences quasi quotidiennes. Nous vivons dans la peur, Mayotte semble abandonnée aux voyous et bandits de grand chemin avec des scènes de quasi guerre civile, caillassages de véhicules, racket des conducteurs, batailles rangées contre les forces de l’ordre, agressions et terreur de la population lors de rassemblements publics avec machettes et autres armes blanches : nous ne comptons plus les atteintes graves à l’ordre public et considérons que Mayotte est en péril. Armées de gaz lacrymogène, en sous-effectif, comptant ses blessés, les forces de l’ordre sont dépassées. Cette escalade de la violence impose le constat d’échec des postures présidentielles, du tourisme ministériel et des approches expérimentales erratiques: la réponse sécuritaire est insuffisante, inadéquate; notre île est en danger!
Nous demandons la mise en place de l’état d’urgence à Mayotte comme le permet la Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 : « L’état d’urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain, des départements d’outre-mer, des collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution et en Nouvelle-Calédonie, soit en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique. »
Nous demandons que Police et Justice mettent fin à l’impunité et appliquent lois de la République à Mayotte. Pour rappel, la provocation directe à la rébellion, les destructions, dégradations, détériorations de biens, l’association de malfaiteurs, la participation à un groupe armé en vue de la préparation de violences ou de dégradations, les violences volontaires, le port ou transport illicite d’arme, la fabrication ou la détention de machines ou engins meurtriers ou incendiaires, l’entrave à l’action des secours sont passibles de peines de prison (détails ci dessous)
Le Collectif des Citoyens de Mayotte interpelle une fois de plus les autorités pour que chacun prenne les responsabilités qui lui incombent pour rétablir sans délai la paix civile: maires, parlementaires, Préfet et ministre de l’Intérieur, Procureur, Ministère de la Justice doivent se mettre au travail, prendre les mesures d’urgence nécessaires pour faire cesser ces violences et ramener la tranquillité publique.
Les jeunes qui sèment la terreur doivent sans délais être identifiés, interpellés et lourdement sanctionnés ; expulsés si les individus sont en séjour irrégulier. Nous demandons le dépaysement de leur procès et incarcération hors de notre territoire pour les couper de leur écosystème toxique et que Mayotte bénéficie enfin de la solidarité nationale face au fléau sécuritaire.
Leurs parents réclament sur les réseaux sociaux une prise en compte de leur cas afin que l’Etat viennent encore leur offrir les bienfaits de la République. Comme d’habitude c’est ce chantage au trouble à l’ordre public qui est employé par des personnes qui n’ont rien à faire à Mayotte. Le Collectif des Citoyens de Mayotte réitère que les étrangers en situation irrégulière doivent être expulsés immédiatement. Les bidonvilles qui sont des zones de non-droit doivent être rasés et leurs habitants en situation irrégulière expulsés: ce sont des foyers d’instabilité pour toute l’île dans lesquels les forces de l’ordre ne peuvent plus mettre les pieds et le nid d’une délinquance qui ravage Mayotte. L’Etat doit prendre ses responsabilités en matière d’accueil des migrants, punir et expulser ceux qui ne respectent pas les lois de la République afin de garantir la tranquillité publique qui est le droit des citoyens de Mayotte.
Le Collectif des Citoyens de Mayotte assume et réaffirme le choix de nos aînés pour la France, pour la liberté, pour un destin choisi et différent et pour une vie paisible dans notre département.
RA HACHIRI