09h22 :
Les collectivités territoriales françaises financent depuis des années leurs investissements à travers des emprunts contractés auprès d’organismes bancaires. C’est le cas du Centre Hospitalier qui se retrouve mis en danger par des emprunts toxiques qui l’ont contraint à déposer plainte en 2013.
Si le système a parfaitement fonctionné pendant des années, les banques se sont bien gardées d’informer sur les risques encourus au moment de la transition taux fixes / taux variables. Ces derniers ne sont pas indexés sur l’inflation mais sur l’évolution des parités de change entre différentes monnaies. Ainsi, un taux de départ fixé à 0,4 % s’est transformé au fil des crises successives en un taux pouvant atteindre 10 voire 20 %. Le CHM, endetté aujourd’hui à hauteur de 60 millions d’€ souffre d’un emprunt toxique représentant 1/3 de sa dette globale.
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