décembre 25, 2024

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L’ARS ouvrira la vaccination à toutes et tous ce samedi 3 avril

En dépit des résultats encourageants, la maladie est toujours présente sur l’île. L’ARS prépare donc une campagne de vaccination ouverte à tou.te.s la semaine prochaine.

En dépit d’une immunité collective en formation ( entre les nombreuses personnes déjà contaminées dont les sûrement tout aussi nombreuses asymptomatiques), l’Agence de Santé met l’accent sur la vaccination. Les résultats de la campagne sont encore trop faibles face à ceux espérés, la faute à un rejet de la population. Les autorités sanitaires se sont retrouvées face à une retenue des habitants bien plus importante que ce à quoi elles s’attendaient. Et ce en raison d’un afflux de rumeurs et de fake news en tout genre qu’il a fallu déconstruire : le vaccin provoquerait la chute des cheveux, une perte de libido, voire d’autres maladies, ou encore se trouve être interdit par la religion en plein ramadan…

Pourtant, selon la directrice de l’Agence Régionale de Santé, « si on veut retrouver une vie sociale de qualité, si on veut pouvoir retrouver la joie des soirées du ramadan, si on veut pouvoir voyager, faire du sport, le vaccin reste l’outil le plus efficace. ». Elle expliquera que les effets secondaires existent et sont normaux, mais restent mineurs. Quant aux cas plus graves, ils sont rarissimes et suivis de près par les autorités sanitaires. « Le bénéfice des vaccins est très supérieur aux risques de la maladie » déclarait-elle.

Il se trouve que l’ARS garde encore beaucoup de vaccins en stock qu’il s’agit de consommer rapidement. Car s’ils ne sont pas utilisés rapidement, Mayotte n’en recevra plus. Et c’est problématique lorsque l’on sait que moins de 10 % de la population cible est vaccinée à ce jour, et que l’utilisation des premières doses permet d’assurer la réception des secondes doses.

Ainsi, l’ARS organisera une vaste campagne de vaccination le samedi de la semaine prochaine, au sein des quatre centres présents sur l’île. Il sera alors proposé à toutes les personnes de plus de 40 ans de recevoir une dose, voire même toutes les personnes de plus de 18 ans qui se présenteront. Une vaccination gratuite et accessible à tous, assurés sociaux comme non assurés sociaux, car l’immunité collective ne se limite pas à avoir ou non des papiers, concluait la patronne de l’ARS.

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