La ville de Mamoudzou entend peser dans le débat relatif à la redynamisation de l’économie mahoraise est fait ses propositions :
1/ Étendre et généraliser le périmètre de la zone franche d’activite à Mayotte
2/ Coupler, la zone franche généralisée d’un dispositif quinquennal d’exonération dégressive des charges sociales et patronales, instaurer une zone franche globale
3/ Augmenter le taux du CIC, eux et en prolonger la durée
4/ Flécher et subventionner la commande publique en équipements prioritaires
5/ Résorber les délais de paiement des acheteurs publics
6/ et résorber la vie chère
Dans un effort pour stimuler l’économie de Mayotte, deux initiatives majeures ont été proposées. Tout d’abord, l’augmentation du taux du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) vise à soutenir les entreprises locales en réduisant le coût du travail peu qualifié. Cette mesure, combinée à la prolongation du CICE jusqu’en 2030, offre aux entreprises une visibilité accrue et des incitations à investir, créant ainsi des emplois et renforçant la trésorerie des entreprises.
En parallèle, la résorption des délais de paiement des acheteurs publics est cruciale pour assurer la stabilité financière des entreprises locales. Les retards de paiement excessifs mettent en péril la trésorerie des PME, affectant leur capacité à fonctionner efficacement. La proposition de subrogation des créances publiques vise à garantir le paiement en temps voulu des entreprises par l’État et les collectivités locales, renforçant ainsi leur viabilité économique.
Ces mesures, combinées à d’autres réformes ciblées, telles que la réduction de l’Octroi de Mer pour atténuer le coût de la vie élevé sur l’île, constituent un plan global visant à dynamiser l’économie de Mayotte. En soutenant les entreprises locales, en créant des emplois et en allégeant le fardeau financier des citoyens, ces initiatives offrent un nouvel espoir pour un avenir économique prospère à Mayotte.