Il fut un temps où il se disait que la vanille mahoraise comptait parmi les meilleures gousses au monde.
Cette époque est lointaine et remonte au temps où la production locale exportée dépassait plusieurs tonnes contre quelques kilos aujourd’hui.
Le coût de la main d’œuvre déclarée et non dissimulée avait comme pour l’ylang-ylang, mis à mal la filière qui se reconstruit cependant et tente de renaître de ses cendres.
Or, si les quantités ne sont plus au rendez-vous, la qualité est quant à elle toujours bien présente. En témoigne l’association « Saveurs et Senteurs » qui vient de décrocher la médaille d’argent lors du concours général du Salon international de l’agriculture.
“C’est une très belle reconnaissance pour la filière qui se trouve ainsi valorisée pour ses efforts fructueux, pour les producteurs et plus largement pour notre île, qui voit sa vanille « renaissante » distinguée. C’est une belle récompense dont le Département est très fier ! » indique le président du département Ousséni Ben Issa. Avec le pôle d’excellence et de type de reconnaissance, il est alors permis de se prêter à rêver et d’imaginer que la gousse d’Hippocampe retrouve la place qui appartient, c’est-à-dire la meilleure de toutes…