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Par le biais d’un communiqué, la présidente du MEDEF, Carla Baltus, a décidé de répondre indirectement aux membres de l’association METIM (Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire de Mayotte). Ces derniers exigent d’être reçus en même temps que les organisations patronales qui doivent rencontrer le préfet dans l’après midi. Également référente de la plateforme patronale qui a été remise aux autorités, Carla Baltus fait le point en ces termes:
« Voilà deux semaines que nos 10 syndicats se sont réunis et travaillent ensemble pour trouver des solutions face à la crise sans précédent liée au mouvement social du 20 février 2018. Nous avons écrit le 27 mars 2018 à la Ministre des Outre Mer pour lui proposer des solutions d’urgence et des propositions à moyen et long terme.
Notre plateforme est le fruit d’un long travail et d’une série d’échanges ayant commencé par l’alliance entre le MEDEF, la CPME, la FMBTP et la CAPEB dès le 2 mars 2018. Depuis, nous avons déployé une énergie folle pour échanger avec le collectif, l’intersyndicale et tous nos élus.
Durant la visite de la Ministre le 12 mars 2018, nous avons intégré l’UMM et demandé l accompagnement des chambres consulaires. Seule la CCI a répondu à nos attentes. Par la suite, le syndicat des transitaires nous a rejoints. Puis l’IFEC, l’AOFM, le SNIIL et le syndicat des pharmaciens.
Il existe une multitude de syndicats à Mayotte. C est un exploit d’avoir pu réussir à maintenir cette unité unique et puissante de 10 syndicats. Nous sommes convaincus de travailler dans l’intérêt de toutes les entreprises de Mayotte. Le collectif et l’intersyndicale travaillent avec Le Préfet à leur demande. Nous en faisons autant et le sollicitons à chaque fois que nous avons besoin de lui.
Tout autre groupe souhaitant rencontrer le Préfet doit faire sa demande et attendre une réponse de sa part. Nous ferons tout pour maintenir notre groupe tel que nous l’avons constitué avec l’historique précité. Il est temps que toutes les forces vives de Mayotte prennent leurs responsabilités. Chacun doit prendre son destin en main. Chacun doit respecter la liberté de l’autre.
Arrêtons de nous tirailler et concentrons nos énergies pour travailler pour notre cher département. Les élus et l’État sont prêts à nous aider pour relancer Mayotte. Ne gâchons pas notre chance. Il reste moins d’un mois pour connaître le plan Mayotte. Nous restons vigilants et force de propositions adaptées à notre environnement socio-économique. »