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La préfecture et le Conseil Départemental coordonnent leurs efforts pour améliorer les rotations des barges

Ce week-end, un communiqué de la préfecture de Mayotte a suscité de vives discussions, en particulier sur les réseaux sociaux où les commentaires ont afflué à grande vitesse, comme trop souvent. En cause, l’annonce par le préfet de la réquisition de la barge « Georges Nahouda » via un arrêté préfectoral, suite à une inspection technique menée sur le navire. Si certains y voient une volonté affirmée de l’État de reprendre le contrôle sur la situation des transports maritimes, dans la réalité, ce n’est pas du tout le cas.

Le Conseil départemental a tenu à préciser que cette décision s’inscrit dans une démarche coordonnée entre le Département et la préfecture de Mayotte, visant à garantir la continuité du service public de transport maritime. La « Georges Nahouda » était déjà prête à reprendre du service afin d’améliorer la fluidité du trafic et réduire les temps d’attente sur les quais. L’Etat ne fait qu’apporter une garantie supplémentaire.

Par ailleurs, une deuxième barge est concernée par une prochaine réquisition. Il s’agit de la « Biwi », appartenant à la société Colas, qui pourra entrer en service une fois ses réparations achevées. Contrairement à la « Georges Nahouda », celle-ci ne pourra pas accueillir de piétons. Son objectif principal sera d’assurer une meilleure prise en charge des véhicules, notamment en facilitant les déplacements des camions de logistique et des véhicules militaires en soirée. Avec sa capacité réduite, elle ne résoudra pas à elle seule les problèmes d’encombrement, mais elle apportera un allègement précieux sur certaines rotations. En journée, la « Biwi » sera également mobilisée lorsque les autres barges atteindront leur capacité maximale, permettant ainsi d’éviter que des camions ne restent bloqués trop longtemps à quai.

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