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Par le biais d’un communiqué, la préfecture a souhaité éclaircir les raisons pour lesquelles le recours à la force publique a été ordonné ce matin du côté de Mayco. Il est ainsi possible de lire: « Depuis l’origine de ce conflit, l’État a toujours privilégié une solution passant par le dialogue social. Aussi, il a organisé sous l’égide de l’inspection du travail de multiples séances de médiation et de conciliation entre les protagonistes de l’entreprise.
La commission de conciliation des conflits qui s’est tenue le 1er février dernier (instance propre à Mayotte, réunissant les instances départementales des syndicats de salariés et du patronat en sus des partenaires sociaux de l’entreprise), qui était le rendez-vous de la dernière chance, s’est soldée par un échec. Le juge des référés du tribunal de grande instance a décidé le 17 novembre 2017 du concours de la force publique pour libérer l’accès à l’entreprise en raison des entraves à la liberté du travail et à la liberté d’aller et de venir.
Face à l’échec de toutes les discussions, force doit rester au droit et à l’autorité de la chose jugée. Dès lors, le préfet de Mayotte, Frédéric VEAU, a accordé le concours de la force publique au profit de l’entreprise MAYCO afin de libérer les accès de l’entreprise, conformément à la décision du tribunal de grande instance de Mamoudzou.
L’intervention de la Gendarmerie nationale, qui s’est déroulée ce lundi 5 février, a consisté à dégager les différents encombrants ou supports présents devant les entrées de l’entreprise. Dans ce contexte, l’État reste disponible pour permettre la reprise du dialogue social au sein de l’entreprise, afin de trouver une solution à cette crise. »