Après de nombreux accidents de la route liés à la vitesse des conducteurs et plusieurs plaintes de riverains de la commune, la police municipale de Chirongui met en service, cette semaine, un radar mobile qui verbalisera les conducteurs trop pressés.
Les habitants de Chirongui se sentiront-ils plus en sécurité aux abords des routes de la commune ? Ce qui est sûr, c’est que les chauffards réfléchiront à deux fois avant de s’engager trop vite sur les voies de la ville du sud. En effet, la police municipale vient d’acquérir un nouveau radar mobile, qui est d’ores et déjà en leur possession et opérationnel. L’appareil, qui ressemble à des jumelles, ne pèse que quelques centaines de grammes et est facile à transporter par les agents. « Puisque les aménagements sur certaines routes de la commune ne sont pas suffisants, nous passons à l’étape supérieure », précise la municipalité. En effet, de nombreux dos d’âne avaient vu le jour ces derniers temps à Chirongui, comme sur toute l’île d’ailleurs. Ce qui n’empêche pas les automobilistes de rouler trop vite. Les PV électroniques générés par ce radar seront immédiatement transmis au centre de traitement de Rennes, sans passer par la mairie, et rapidement envoyés par courrier aux conducteurs contrevenants.
« Cela faisait partie de notre projet, affirme Adhanouni Saïd, maire de Chirongui. Nous avons une route dont les usagers profitent pour rouler vite, ce qui amène des accidents et des barrages de la population pour protester. Cela nous a poussé à accélérer notre demande à l’Etat, qui, Dieu merci, a répondu favorablement. » La commune compte en effet plusieurs kilomètres de voies de circulation, et les routes nationale et départementales la traversant sont régulièrement exposées aux accidents dus à la vitesse et à l’alcool. Pour pérenniser cette nouvelle acquisition technologique, des contrôles renforcés seront mis en place. Effetcivement, les agents de police municipale de Chirongui se rendront plusieurs fois par semaine aux bords des routes, par tous les temps.