Une nouvelle fois, un élu de la République est victime de la délinquance. Cela n’est pas nouveau, nul n’est épargné par les voyous à Mayotte. Mais n’est-ce pas l’arbre qui cache la forêt ?
En effet, la maison du maire de Pamandzi a été vandalisée dans la nuit de lundi à mardi alors que le premier magistrat de la commune se trouvait hors département.
C’est le gardien-chauffeur de Madi Madi Souf qui hier matin aux alentours de 7 heures a découvert alors qu’il assurait sa ronde de surveillance, que des personnes s’étaient introduites dans la maison.
Il a alors immédiatement contacté la gendarmerie.
Selon le maire, les malfrats étaient particulièrement bien préparés dans la mesure où ils portaient des gants, les gendarmes n’ayant pu visiblement retrouver aucune trace de leur passage…
Pourtant, et toujours selon l’élu, rien n’aurait été volé ou emporté. La maison a cependant été mise sans dessus dessous, tout a été retourné, fouillé et saccagé. C’est la raison pour laquelle, Madi Madi Souf, également président de l’association des maires, pense que la visite était programmée et que les cambrioleurs cherchaient quelque chose de bien précis, les fouilles ayant été très méticuleuses.
Ne faut-il pas voir cependant voir une mesure de représailles envers un élu de cette importance qui a pris ces derniers mois des positions fortes, notamment en matière d’insécurité et de délinquance, appelant à la mobilisation de la population ou évoquant une immigration devenue insoutenable ?
