
la situation s’est tendue entre les salariés en grève de la SIM et la direction. Alors que la veille, les négociations avaient pu avancer sans toutefois aboutir à une sortie de grève, le dialogue semble rompu à l’heure actuelle. « Il n’y a pas eu de négociation. Après la main tendue, il a préféré faire appel à un avocat et à un huissier pour sortir une note pour que les salariés grévistes retournent les véhicules de service, les téléphones, ordinateurs, etc. On a fait un effort pour revoir notre de demande à hauteur de 50 % payable en 2 fois et il refuse donc la grève continue et donc il essaye de nous intimider ! », explique la CFDT.
Deux points de blocages persistent. Le paiement d’une prime exceptionnelle de 1 100 euros. La SIM propose 500 euros, et l’organisation syndicale et les salariés demandent que les 600 euros manquants soient payés en fin d’année, mais la direction refuse. Le dernier point de crispation est le paiement des salaires durant la grève. Pour la direction, il n’est pas question que les salariés qui sont en grève soient payés. « Conformément aux dispositions légales en vigueur, tous les jours de grèves seront considérés comme non rémunérés », explique-t-elle.
La grève est reconduite.