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Par le biais d’un communiqué, la CGT Éduc’action Mayotte vient de réagir au sujet des différents droits de retrait qui ont lieu actuellement au lycée de Kahani et à la cité scolaire du Nord. La CGT Éduc’action Mayotte explique qu’elle « n’a pas cessé, ces derniers mois, d’alerter sur la montée de la violence dans les établissements scolaires de Mayotte. Tous les personnels le constatent, le climat scolaire se dégrade rapidement, les incidents graves se multiplient et malgré leur dévouement, les équipes manquent cruellement de moyens pour faire face.
La situation n’est plus tenable et l’institution se doit de réagir sans plus attendre. C’est pourquoi la CGT Éduc’action Mayotte continue de revendiquer un choc d’investissement public permettant de faire baisser les effectifs ahurissants des établissements de Mayotte et de recruter en nombre des personnels éducatifs formés. Nous ne cesserons de le dire, au-delà des mesures sécuritaires de court-terme, la solution durable se trouve dans l’éducation.
Ces derniers jours, les personnels des lycées de Kahani et du Nord ont ainsi exercé leur droit de retrait. Ces collègues – mais aussi et avant tout leurs élèves- sont en danger, mais ce sont aussi des lanceurs d’alerte. Ils font preuve d’une détermination et d’une solidarité exemplaires ; la CGT Éduc’action salue et soutient leur combat contre la violence et pour l’éducation.
Le vice-rectorat (qui semble déconnecté de la réalité) n’a jusqu’à présent pas été en capacité d’apporter de solutions concrètes permettant d’envisager une amélioration de la situation, une mobilisation de tous les personnels de Mayotte est donc nécessaire pour que l’Etat prenne enfin la mesure des besoins. »
À noter que ce soir, la rédaction accueille Quentin Sedes, le secrétaire départemental de la CGT Éduc’action. Ce dernier reviendra sur ces propos et sur la situation actuelle dans l’éducation à la veille des vacances scolaires. Ne ratez pas votre JTM, en direct dès 19h sur KTV.