Un homme était jugé hier pour avoir tiré en l’air avec un pistolet factice. Il ne pouvait plus supporter la présence d’une bande de jeunes et de leurs chiens.
Le prévenu comparaissait pour la détention et l’usage d’une arme à feu factice, un pistolet d’alarme utilisé à Koungou en octobre 2020. Le prévenu, dont l’attitude était cette fois particulièrement exemplaire, racontera en détail comment il a craqué, un soir. Une bande de jeunes accompagnée d’une dizaine de chiens squattait aux abords de son lotissement. Il était fréquent que ces chiens agressent les passants, expliquait-il.
Et un soir, après qu’il ait vainement tenté de parler à la bande et ne récoltant que des moqueries, le prévenu à bout de nerfs s’empare de son pistolet d’alarme. Il sort en pleine nuit et tire plusieurs coups en l’air, pourchassant les jeunes, effrayant des riverains assis au brochetti d’à côté. Son attitude honnête et pleine de regrets lui vaudra de légères réquisitions du procureur, et une peine plus légère encore : le tireur n’écopera que d’une amende de 1000 euros, dont 700 avec sursis.