Ce lundi 7 octobre 2024, un homme de 24 ans comparaissait au tribunal correctionnel de Mamoudzou pour des faits d’atteintes sexuelles à l’encontre de sa petite sœur de 13 ans. Les faits remontent au 11 juin 2024, quand la cousine du prévenu assiste à une scène choquante. La sœur du prévenu est assise sur un canapé, les jambes écartées, quand son frère glisse sa main sous la jupe de sa petite sœur et lui introduit un doigt dans son vagin. La cousine en parle à sa tante, la mère de la victime, en soulignant que la jeune fille semble consentante. Elle demande des explications à son fils, qui s’énerve contre sa cousine en la frappant avec un tuyau d’arrosage. La victime confirme les faits, mais durant l’audience qui s’est tenue hier, alors qu’elle est en visio depuis La Réunion, elle revient sur ses déclarations, en disant que les faits dont elle a été la victime sont le fruit d’une autre personne.
Le prévenu nie les faits qui lui sont reprochés. La cousine aurait-elle menti ? La question qui se pose au tribunal, c’est si la famille n’essaie pas de protéger le prévenu au détriment de la jeune fille, qui a dû trouver refuge à La Réunion. La substitut du procureur réclame 18 mois de prison au regard de la gravité des faits, tandis que l’avocat de la défense souligne des incohérences dans le dossier. Le tribunal le déclare coupable et il est condamné à 18 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Le condamné a clamé son innocence à l’annonce du délibéré.