Une nouvelle route migratoire s’ouvre depuis Madagascar vers Mayotte, mettant en lumière les défis de la gestion des troubles psychiatriques dans la délinquance. Les autorités doivent agir rapidement face à l’augmentation du nombre de candidats au départ, révélant ainsi une autre facette de la lutte contre l’immigration clandestine dans la région.
Les récentes interceptions d’embarcations au départ de Nosy Bé vers Mayotte ont mis en évidence une tendance inquiétante. Le passage illégal de migrants africains, dont des Somaliens, des Éthiopiens, des Kenyans et des Malgaches, révèle une organisation bien établie. Des enquêtes sont ouvertes pour remonter le fil de ces filières.
Cette situation souligne l’importance de la coopération entre les autorités malgaches et mahoraises pour empêcher les départs et démanteler les réseaux de trafic humain. La récente interception d’une embarcation dans le sud de Mayotte, transportant des Somaliens, des Malgaches, des Yéménites, des Syriens et des Irakiens, montre l’étendue du phénomène.
Les migrants africains privilégient la voie malgache, évitant les réseaux de passeurs comoriens. Ils transitent par Antananarivo, puis se dirigent vers Nosy Be où ils achètent des embarcations pour la traversée vers Mayotte. Les autorités malgaches doivent lutter contre la vente de ces bateaux et les réseaux facilitant le passage des migrants.
Face à cette nouvelle dynamique migratoire, les autorités malgaches doivent agir rapidement et fermement pour éviter une crise humanitaire et sanitaire similaire à celle vécue aux Comores. La coopération régionale et une réponse coordonnée sont essentielles pour faire face à ce défi croissant.
