Jeudi 5 décembre 2024, les enseignants des écoles de Mayotte ont répondu à l’appel national à la grève, malgré un temps peu clément. Devant le rectorat, ils ont exprimé leurs revendications, marquées par des spécificités locales. L’absence de l’Ircantec, régime de retraite complémentaire pour les contractuels, reste un point de tension majeur. « Cela crée une rupture d’égalité et met en difficulté les agents à la retraite », déplore Bruno Dezile, secrétaire général de la CGT Educ’Action.
Les grévistes dénoncent aussi le manque criant de moyens : des milliers d’enfants sont privés d’école par manque de places, et le personnel éducatif, comme les psychologues ou les infirmiers, est largement insuffisant. « La situation est catastrophique », alerte Bruno Dezile.