« Mayotte c’est l’Afrique, ce n’est pas raciste quand je dis ça. Mayotte c’est des villages, c’est des clans comme en Afrique. »
«Mayotte c’est l’Islam, c’est 300 mosquées et 300 écoles coraniques. Tous les matins et tous les soirs les enfants vont à l’école coranique. Donc vous avez un double enseignement.»
« C’est très violent pour un métropolitain. Ils faisaient des combats de rue, dans chaque village vous aviez un chef de village et un chef religieux. Cette violence est ancrée dans le peuple mahorais […] En 6 mois, je n’ai pas pu faire une balade tout seul, vous êtes braqués par des enfants qui crèvent de faim. »
« L’image de Mayotte que je garde c’est la vieille mahoraise qui est vraiment habillée à l’africaine mais qui a un iPhone 4 dans les mains. »
Tels sont les propos qui avaient été tenus par Jean-Baptiste Constant ancien directeur de cabinet du préfet, il y a quelques mois lors d’une visioconférence organisée par Diploweb.com et la Prépa Blomet (Paris) en partenariat avec le Centre géopolitique…
Ces propos révoltants avaient défrayé la chronique et surtout fait réagir le sénateur Thani Mohamed Soilihi qui avait immédiatement saisi le ministre de l’intérieur pour demander des comptes.
Gérald Darmani a répondu au parlementaire mahorais le 10 juin dernier et il affirme que la vérité sera faite sur ce qui a pu être dit et si faute il a eu, “l’exemplarité” sera de mise.
A suivre donc, mais le haut fonctionnaire aurait d’ores et déjà été sanctionné…