novembre 22, 2024

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Festival d’agressions violentes à moins d’une semaine du début du mois sacré de Ramadan

Le mois sacré de Ramadan a débuté le week-end dernier et ce temps de paix et de sérénité offert par l’Islam aurait dû laisser la place à un sensible retour au calme.

Or, pour le moment, il a plutôt donné lieu à un festival d’agressions, notamment à Pamandzi mercredi aux alentours de midi où un jeune homme a été découvert sur la chaussée, titubant, ensanglanté et visiblement sérieusement blessé. Les passants lui ont alors porté secours et ont constaté que le malheureux avait été poignardé au niveau de l’omoplate mais qu’il avait reçu aussi un coup puissant au niveau du crâne, sans doute à l’aide d’un objet contondant, très certainement un marteau. S’ajoutaient encore de nombreuses traces de coups sur le corps. Les secours ont alors été alertés et arrivés rapidement sur place, ils ont pu le prendre en charge sans que le pronostic vital ne soit engagé. Les circonstances de l’agression ne sont pas connues, la seule certitude étant que la victime est parvenue par chance à s’extraire des mains de ses agresseurs en prenant la fuite.

Toujours en Petite-Terre, un peu plus tard dans la journée mais le même jour à Dzaoudzi, alors que depuis quelques temps des groupes de jeunes agressent les forces de l’ordre, là encore des individus en meute ont caillassé les gendarmes.

Autre fait et non des moindres, le 5 avril dernier, un accident de la circulation s’est produit à Mamoudzou impliquant une voiture et un deux roues, la première percutant le second sur lequel se trouvaient le conducteur et un passager. Affolé, l’automobiliste est sorti pour porter secours aux deux accidentés lorsqu’il s’est fait agresser par les deux individus puis un troisième en embuscade augurant qu’il s’agissait d’un véritable guet-apens. Le bon samaritain se fera passer à tabac puis dépouiller avant que les trois voyous ne disparaissent dans la nature avec leur butin. Il faut donc désormais faire attention avant de porter secours aujourd’hui à Mayotte au risque de finir à l’hôpital… 

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