Le week-end dernier, deux incidents ont mis en évidence la présence croissante d’armes à feu au sein des gangs présents à Mayotte.
De Pamandzi à Tsararano, en passant par Cavani, Longoni et Dzoumogne, la violence des bandes de voyous est malheureusement habituelle, mais un phénomène vient de monter de plusieurs crans l’inquiétude par rapport à la situation sécuritaire sur l’île : leur usage des armes à feu.
À Chiconi, dans la nuit de samedi à dimanche, lors d’une dispute entre deux groupes de personnes, le ton monte rapidement et l’un des protagonistes sort une carabine et tire au moins trois coups. Par chance, les balles étaient à blanc, ce qui a fait éviter à Mayotte un vrai drame.
À Doujani, dans la même soirée, un motard a tiré deux balles sur une personne. Sa victime a été hospitalisée et, désormais, elle est sortie du danger.
Ces deux faits, plus d’autres passés certainement sous les radars, montrent l’évidence que Mayotte fait face à la prolifération des armes à feu, et il est crucial de déterminer comment ces armes ont pu arriver sur l’île.
Des enquêtes sont en cours pour identifier la provenance de ces armes et leur nature. Cette montée de la violence est inquiétante, et les autorités doivent agir rapidement pour prévenir une escalade et éviter les tragédies des fusillades et des règlements de compte sanglants.
