10h14 :
La semaine dernière, le délégué du personnel de la Colas débarque sur le plateau de Kwezi fm et dénonce en direct, la corruption de la direction de Colas sur Said Maoulida délégué F.O. Moins de 30 mn plus tard, Siaka, le délégué F.O transport annonce sa volonté de suspendre Said Maoulida. Le lendemain El Anziz, Secrétaire départemental de F.O, annonce la suspension du délégué F.O Colas. Le soir même, Said Maoulida se rend à la rédaction de Kwezi pour expliquer qu’il s’agissait d’un arrangement avec la direction de Colas pour sa retraite. Il a été invité à s’expliquer sur le plateau de Kwezi. Aujourd’hui Madi M’colo monte au créneau pour défendre Said Maoulida, en s’en prenant clairement à Kwezi FM. Pour mémoire, Madi M’colo est l’ancien secrétaire départemental de F.O, remplacer par El Anziz. Ci-dessous le communiqué intégral envoyé par Madi M’colo. Affaire à suivre.
SECTION SYNDICALE FO COLAS
Communiqué de presse
Les militants et adhérents Force ouvrière salariés du groupe Colas Mayotte, regrette profondément et dénonce avec force et vigueur, l’acharnement médiatique, diffamant, calomniant, insultant et injuriant dont a fait l’objet notre camarade SAID MAOULIDA en sa qualité de délégué syndical.
Cet acharnement médiatique, colporté avec une très grande légèreté, par les journalistes de Kwézi, par le Trésorier de l’UDFO, sur des propos édictés par les délégués des autres syndicats des salariés de la Colas, ne repose que sur des mensonges et ragots et surtout sur des faits non vérifiés par les « journalistes » et encore moins par le Trésorier et le Secrétaire général de notre Union Départementale FO.
Que les journalistes de Kwézi expriment une parfaite méconnaissance de la vie quotidienne des salariés de la Colas, qu’ils ignorent les accords négociés et signés à la colas, qu’ils ignorent du niveau du dialogue social dans notre entreprise, ne nous surprend pas du tout.
Mais, qu’ils manifestent avec fierté, une parfaite et lamentable méprise de la déontologie du journalisme, cela nous choque énormément et nous choque autant que porter atteinte à l’intégrité et à l’honneur de notre camarade car ce sont les principes de la Démocratie qu’ils violent. Le devoir du journaliste ne consiste-t-il pas à vérifier son information avant de la diffuser ? Et la présomption d’innocence ? N’est-ce pas un droit fondamental à respecter ?
Notre camarade n’a jamais reçu d’appel téléphonique ni du Trésorier, ni du SG de l’UDFO et encore moins du responsable de Kwézi pour au moins lui demander si il était au courant des accusations infondées dont il a fait l’objet. Ils l’ont condamné et jeté à la vindicte populaire à travers Kwezi et Mayotte France ainsi que dans les ondes de Mayotte 1ère.
Ces méthodes sont nouvelles à FO voire à Mayotte. C’est la première fois que nous voyons des responsables d’une organisation syndicale se comporter de façon lamentable et non respectueux des principes du syndicalisme, au lieu d’appeler ou d’aller voir ou convoquer leur adhérent incriminé, et lui demander des explications, ils sont partis faire des déclarations sensationnelles et mensongères à la radio et à la télévision en toute méconnaissance des accords signés par FO au bénéfice des salariés du Groupe Colas. Cette médiocrité n’a jamais été une pratique de notre organisation syndicale FO.
C’est pourquoi, nous allons sans délais saisir le Procureur de la République et le Président du Grande Instance de Mamoudzou pour déposer plainte contre X pour diffamation caractérisé, calomnie et injure et demander réparation en vertu de L’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 et l’article R. 621-1 du Code Pénal.
Mamoudzou le 15 mai 2015
Copie :
Dieccte
UD FO
Confédération générale FO