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Depuis son lancement en 2013, EWA Air exploite des appareils ATR pour relier Mayotte à des destinations aux Comores, à Madagascar, au Mozambique et en Tanzanie, assurant ainsi la connectivité aux passagers qui se déplacent pour des voyages d’affaires ou de loisirs. Le succès commercial de la compagnie ne se démentant pas depuis sa création, il a ainsi été décidé lors du dernier conseil d’administration en mai dernier de remplacer les 2 ATR 72-500 de la flotte d’Ewa Air et loués depuis les origines à Air Austral, par 2 ATR 72-600 neufs de dernière génération.
Ils avaient été annoncés sur le département pour la fin de l’année 2018, le pari sera réussi puisqu’une délégation de la compagnie s’est envolée mardi pour Toulouse avec à sa tête le directeur général Ayub Ingar.
Il s’agit d’une épopée qui débutera par l’envol des deux appareils selon le plan de vol suivant pour les ramener à l’aéroport de Pamandzi : Toulouse, Malt, Assouan, Addis Abeba, Dar Es Salam et enfin Mayotte le 31 décembre si tout se passe bien.
Le voyage prendra plus de 2 jours que France Mayotte et les équipes de Kwézi suivront au plus près puisque dans les avions qui voleront en formation jusqu’à destination.
Le pari est un peu fou et les enjeux colossaux. Pour bien les comprendre les choses, s’il avait fallu débourser 50 millions d’euros pour construire l’aérogare, il en coûtera autant si ce n’est plus pour l’achat de ces deux avions, plus sûrs, confortables, moins gourmands et plus autonomes.
Aujourd’hui au programme, la visite de l’usine d’Airbus à Toulouse et la découverte des appareils.