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Deux décès liés au chikungunya à La Réunion : l’épidémie s’aggrave​

La Réunion fait face à une aggravation de l’épidémie de chikungunya, avec l’annonce de deux premiers décès liés au virus. Les autorités sanitaires appellent à une vigilance accrue et à une mobilisation générale pour endiguer la propagation de la maladie.​

Le préfet de La Réunion et le directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS) ont annoncé « deux décès survenus la semaine dernière, en lien avec le chikungunya ». Les victimes, âgées de 86 et 96 ans, présentaient des comorbidités. L’attribution de la cause des décès au chikungunya fait l’objet d’une analyse au sein d’une commission d’investigation.

Depuis le début de l’épidémie en août 2024, plus de 8 500 cas ont été recensés sur l’île, dont 24 ont nécessité une hospitalisation. L’épidémie s’est accélérée ces dernières semaines et s’étend désormais à tout le territoire. Face à cette situation préoccupante, le 14 mars dernier, le préfet Patrice Latron a déclenché le niveau 4 du plan ORSEC, correspondant à une « épidémie de moyenne intensité ».

Les autorités sanitaires appellent la population à renforcer les mesures de prévention : éliminer les gîtes larvaires en supprimant les eaux stagnantes autour des habitations, se protéger des piqûres de moustiques en utilisant des répulsifs et des moustiquaires, et consulter un médecin en cas de symptômes évocateurs (fièvre, douleurs articulaires). La Haute Autorité de Santé recommande également la vaccination pour les populations à risque afin de prévenir les formes graves de la maladie.

Cette situation rappelle l’importance de la mobilisation collective pour lutter contre la propagation du chikungunya et protéger les populations les plus vulnérables.

La crainte d’une propagation de l’épidémie à Mayotte ne peut pas être écartée, un premier cas a déjà été diagnostiqué.

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