Les agressions ou viols sur mineurs sont malheureusement récurrents à Mayotte et leur nombre semble avoir explosé ces dernières années. Mais ils ont toujours existé, ils sont très certainement plus dénoncés…
Mardi matin au dispensaire de Kahani, une petite fille âgée de 3 ans et demi était présentée aux médecins pour une suspicion de viol. Les examens se sont avérés positifs et comme le veut la règle, les forces de l’ordre, en l’occurrence la gendarme a été immédiatement contactée.
Les militaires dans le cadre de la procédure, conduiront la petite au centre hospitalier pour que des prélèvements et examens soient effectués en pareille circonstance.
Il s’avère qu’en réalité, il n’y a pas eu de viol. La petite a expliqué que les faits se seraient produits lorsqu’elle se trouvait à l’école, à Tsararano.
Dans la même veine en Petite-Terre, un peu plus tard mardi en fin de journée, une maman était allée chercher son fils âgé de 7 ans à la sortie de l’école et ne l’a pas trouvé. Inquiète alors que personne ne pouvait lui dire où il était, elle s’est rendue à la gendarmerie qui s’est aussitôt mobilisées pour rechercher l’enfant.
Au final, l’enfant réapparaitra au domicile, la chemise complètement défaite et sans être capable de raconter ce qui lui était arrivé, mis à part le fait qu’il était chez un monsieur. Une enquête a été ouverte pour tenter de faire la lumière sur ce qui est arrivé à ce petit garçon pendant le laps de temps de sa disparition.
Ces deux affaires sont en attendant très étranges et rappellent que les enfants à Mayotte sont bien trop souvent victimes des prédateurs sexuels mais aussi de terribles agresseurs.
Une vigilance de tous les instants est donc de mise, même si dans ce dernier cas de figure l’enfant avait été confié à l’institution scolaire et est parvenu à échapper à toutes les attentions…
Samuel Boscher