Cette semaine, la DAAF et les services de gendarmerie et de police ont rasé des plantations de bananes et de manioc dans la forêt Majimbini.
Ce mardi 16 mars avait lieu l’une de ces opérations qu’on aimerait ne plus voir sur l’île au lagon. Des agents de la DAAF (Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) de Mayotte ont dû détruire 4,5 hectares de cultures illégales de manioc et de bananes. Ces dernières se situaient dans la forêt Majimbini, proche de Combani mais aussi et surtout mitoyenne à la forêt primaire de Mayotte, précieux trésor vert qui est plus ou moins resté vierge de la présence de l’Homme. Les agents de la DAAF étaient encadrés par plus d’une dizaine de fonctionnaires de la gendarmerie et de la police au cas où les exploitants illégaux des cultures venaient à réclamer leurs anciennes parcelles, comme cela s’était passé à Dzoumogné ou Dembéni.
A Chirongui aussi, les destructeurs de la nature sévissent. En effet, les forces de l’ordre ont récemment interpellé des étrangers en situation irrégulière en train de couper des cocotiers, soit pour en utiliser le bois, soit pour exploiter le terrain. Mais, qu’importe leurs motivations, les personnes ont toutes été arrêtées et placées au centre de rétention administrative en attendant leur expulsion du territoire français.