novembre 23, 2024

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Des scootéristes dépouillés et des gendarmes à nouveau agressés sur Koungou

Les jours se suivent et se ressemblent et même si ces derniers ont pu paraître plus calmes que d’habitude, la délinquance ne s’est pas faite pour autant oublier…

Les faits se déroulent à nouveau à Koungou où la petite délinquance est si répandue… Ainsi, lundi dernier en début d’après-midi, le conducteur et le passager d’un scooter se sont fait arrêter par une bande d’individus qui étaient animé bien évidemment pas de très mauvaises intentions. En plus d’avoir dérobé un sac à main avec ce qu’il contenait dont un ordinateur de prix, les délinquants avaient caillassé le véhicule pour l’obligé à stopper sa route. Le conducteur et la passagère ont été particulièrement choqués par cette agression, ce qui est parfaitement compréhensible.

Étaient-ce les mêmes ou pas, en attendant, plus tard en fin de journée, sur le village de Majicavo cette fois, les gendarmes se positionnaient sur le carrefour de Dubaï pour effectuer des contrôles comme ils le font au quotidien lorsqu’ils ont été victimes d’une volée de projectiles en provenance des hauteurs.

Selon les témoins, la scène ne se sera pas éternisée mais elle aura nécessité l’emploi d’une grenade lacrymogène pour disperser les belligérants. 

Cependant, les voyous seront rapidement de retour sur la RN1 avec un barrage dressé et enflammé et il aura fallu cette fois près de trois heures aux militaires pour que le calme revienne.

C’est quasiment désormais la règle, dès qu’un point de contrôle se met en place sur un point du département, les forces de l’ordre sont alors prises à partie par la racaille en embuscade et aux aguets, guettant leurs moindres faits et gestes.

Il devient donc de plus en plus compliqué de mener leurs missions du quotidien, en tout cas autres que celles visant à ramener le calme sur la voie publique à la suite de barrages ou d’émeutes.

Les contrôles routiers ou d’identité tournent ainsi régulièrement au vinaigre, comme si l’ambition des délinquants était bel et bien d’empêcher les forces de l’ordre de faire leur travail.

Ces dernières déploient ainsi une énergie considérable pour repousser les émeutiers qui apparaissent chaque jour mieux organisées pour mener ce genre “d’opération”.

Car quand gendarmes et policiers doivent faire face aux barrages, ils ne peuvent être ailleurs et dégagent ainsi le terrain laissé libre à d’autres exactions.

La méthode est rôdée, cela devient très inquiétant.

Samuel Boscher

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