Après le passage du cyclone Chido, la rentrée prévue le 13 janvier à Mayotte suscite des inquiétudes majeures. De nombreuses écoles ont été détruites, vandalisées ou transformées en centres d’hébergement, et seuls un tiers des personnels ont été contactés. Les syndicats dénoncent un plan insuffisant face aux besoins : l’installation de tentes-écoles et le recours à des enseignants volontaires sont jugés inadaptés. L’accès limité à l’eau, à l’électricité et aux soins aggrave la situation. Les syndicats réclament une reconstruction urgente, des moyens humains et financiers accrus, ainsi qu’une aide immédiate pour les agents et les familles sinistrées. Ils appellent à une revalorisation des services publics pour garantir un accès à l’éducation équitable et durable, à l’image des autres départements français. Les personnels redoutent que les mesures actuelles ne maintiennent Mayotte dans une crise perpétuelle.
