17h51: A l’heure actuelle, la population du Sud vient tout juste de récolter une « victoire » avec la décision faite par le comité de suivi de la ressource en eau d’arrêter les tours d’eau au moins jusque la fin du mois de ramadan. Mais avec toutes ces semaines passées à subir la pénurie d’eau, « le mal a déjà été fait » et les répercussions économiques commentaient fortement à se faire ressentir, notamment dans la fixation du prix de l’eau. Telle la logique de la loi de l’offre et de la demande, lorsqu’une ressource se raréfie, l’offre baisse. Et à demande constante, le seul moyen de rééquilibrer le marché est d’augmenter le prix, point de rencontre entre les deux agrégats. Ainsi, le prix de l’eau est un instrument énormément utilisé en ces temps de pénurie. En voici l’exemple type: Dans un douka de Chiconi, une bouteille d’un litre et demi est vendue 7€.
Mais les grosses enseignes surfent également sur cette vague haussière, comme en témoigne ce pack d’eau minéral Evian de 6 bouteilles d’1,5 litre proposé en rayon à 10,20, soit 1,70 la bouteille. En métropole, le même produit est commercialisé en grande surface à 3,54€ les 6 soit 0,59€ la bouteille. Le calcul aboutit donc sur un prix mahorais 188,13% plus élevé pour un taux d’octroi de mer à 30%.
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