
Alors que la rentrée administrative des enseignants débute ce 20 janvier, Daniel Zaidani, conseiller départemental de Pamandzi, appelle à libérer immédiatement les établissements scolaires occupés depuis les cyclones. « Il est temps de restituer les écoles à nos enfants », insiste-t-il dans un message déterminé.
La rentrée administrative des enseignants marque une étape clé pour la reprise des cours à Mayotte, prévue le 27 janvier. Daniel Zaidani, conseiller départemental de Pamandzi, exprime avec vigueur l’urgence de libérer les écoles de toutes occupations. « Après deux terribles cyclones, il est essentiel de rendre nos établissements scolaires fonctionnels pour accueillir les élèves », affirme-t-il.
Reconnaissant la détresse des populations vulnérables hébergées temporairement dans les écoles, il exhorte les autorités à trouver des alternatives dignes. « Utilisez d’autres infrastructures, comme la base navale, la préfecture ou le GSMA, pour abriter ces personnes. Mais les écoles doivent revenir à leur fonction première », souligne-t-il.
Zaidani n’hésite pas à critiquer l’absence de solutions pérennes et évoque l’hypothèse d’envoyer les réfugiés en dehors de Mayotte, comme cela avait été fait en février 2024. « Si aucun moyen local n’est trouvé pour protéger ces personnes, alors il faut envisager leur relocalisation ailleurs en France », déclare-t-il, rappelant que la République ne se limite pas aux 374 km² de Mayotte.
Faisant appel au bon sens, il conclut : « Choisir nos enfants avant les venants d’ailleurs n’est pas du racisme. C’est une priorité pour garantir l’égalité des chances éducatives. » Un message fort pour défendre les droits des élèves mahorais dans un contexte d’urgence.