13h34 : Le nyambawani c’est d’abord une surface ornée de motifs, un espace esthétique harmonieusement ou discrètement habité par des inscriptions. Support d’une parole transcrite en caractères latins, il est porté paradoxalement par des femmes mahoraises qui, en majorité, n’ont pas accès à l’écriture latine. Dans cette perspective, le nyambawani s’offre comme une « surface de l’altérité », lieu et témoin de la rencontre d’une parole féminine, intime et réservée.
Si le sujet vous intéresse, une conférence publique du CUFR intitulée « Le nyambawani des femmes mahoraises : une parole féminine assignée à l’écriture » sera organisée Vendredi 18 novembre à 13h.
Avec en orateur M. Mlaïli CONDRO, professeur et linguiste.