Catherine Barbezieux, directrice du CHM, doit quitter son poste. Elle a été remplacée en intérim et peut attaquer l’arrêté durant un mois.
Elle était arrivée au Centre Hospitalier de Mayotte en 2015, en tant que directrice des affaires médicales. Puis avait pris la direction de l’établissement en mai 2017. Quasiment quatre ans plus tard donc, Catherine Barbezieux est priée de quitter son poste. L’arrêté concernant cette décision a été promulgué le 7 janvier, et Mme Barbezieux a devant elle un mois pour l’attaquer et défendre son sort.
Les causes de ce départ forcé sont multiples. Mais la plus importante de toutes demeure l’avancement de l’hôpital de Dzaoudzi, sur Petite Terre. Ou plutôt son absence d’avancement. En effet, la première pierre de l’établissement avait été posée par Manuel Valls, en 2015. Six ans plus tard, l’hôpital de Petite Terre n’est toujours pas sorti de terre. Ces délais de construction extrêmement longs s’ajoutent à d’autres facteurs. Comme sa relation compliquée avec l’ARS et Dominique Voynet, ou des tensions internes qui émaillaient le quotidien du Centre Hospitalier de Mayotte.