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Après la polémique du « mahorais de base », la compagnie aérienne Air Austral se retrouve une nouvelle fois au coeur de la tempête. Vendredi dernier, le PDG Marie-Joseph Malé a donné une conférence de presse en petite-terre, afin d’éteindre l’incendie et d’évoquer les prochaines semaines de la compagnie. Il a notamment annoncé que du 5 au 12 juillet, en raison de l’immobilisation d’un de ses Boeing 787, Air Austral allait devoir modifier ses vols et faire appel à une compagnie extérieure pour assurer les rotations vers Paris.
Depuis lors, la compagnie envoie des mails aux passagers des vols concernés, afin de leur faire part des modifications. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la colère gronde du côté des clients qui pour certains ont du débourser près de 1700 euros. En effet, en lieu et place du vol direct, les passagers vont devoir passer par La Réunion. Le 7 juillet par exemple, une escale de 5h sur le département voisin est prévue, ce qui décale l’arrivée au lendemain de la date initialement prévue.
Par ailleurs, Air Austral a décidé de passer par la compagnie espagnol WAMOS pour assurer ses rotations. Problème, cette dernière n’a pas bonne réputation. Un client ayant déjà vécu ce type de modification avec Air Austral, assure que le vol avait été insupportable. « Air Austral ne nous avait offert ni boisson ni repas. Quant à l’avion, il datait d’un autre temps comme en témoigne les cendriers qui se trouvaient à bord ». La plupart des pays ont en effet banni la cigarette dans les avions, depuis l’an 2000.
