10h16 :
Après les plaidoiries de Me Kamardine et Me Idriss, place au début des réquisitions du procureur qui rappelle que cette affaire donne lieu à un procès hors normes à Mayotte, par sa durée, par les dysfonctionnements graves au sein du GIR et la première enfant de Mayotte décédée par drogue dure.
« Trop d’indicateurs (20 pour le GIR) et l’absence de rigueur sont les ingrédients de cette catastrophe prévisible » précise-t-il dans sa réquisition.
Il détaille également les manquements du GIR :
– absence de cadre de procédural à la réception de la marchandise
– pas d’ouverture d’enquête
– analyse officieuse du produit à la va-vite, pas de pesage, pas d’écrit
– drogue pas mise en sécurité (enveloppe mise sur le bureau de Bouclet)
– pas de communication auprès du procureur
Le procureur en listant ces dysfonctionnements dit avoir envie de s’arracher les cheveux !
Il continue par expliquer le rapport de subordination des indicateurs avec Daniel Papa et soulève des zones d’ombre comme les tests qui ne permettent aucune certitude sur la nature du produit, les vérifications sur la question : est-ce que c’était bien de la cocaïne que Roukia avait consommé à Anjouan ou encore la difficulté à définir une date précise de la transaction avec Mathias Belmer.
Tout cela accable le GIR.
Plus d’infos dans les éditions spéciales de KTV et Kwezi fm en direct du tribunal.