Au deuxième jour du procès dans l’affaire Azad et de sa Brigade anti-BAC (BAB), un témoignage bouleversant a mis en lumière la violence de l’agression, celui de la principale victime qui gardera une infirmité à vie, un jeune footballeur en devenir.
Ce jeune homme, totalement étranger aux activités criminelles, se dit victime collatérale de l’attaque brutale, survenue il y a quatre ans, à coups de haches, de katanas et de machettes.
L’état de santé de la victime était si précaire, gardant encore des séquelles et une infirmité à vis, qu’il était obligé de s’asseoir sur une chaise à la barre pour témoigner. Il révéla notamment qu’il rêvait de devenir un joueur de football professionnel.
Ce qui est le plus étonnant dans son récit, c’est qu’il jouait au football avec un frère d’Azad, sans le savoir au moments des faits. Ce n’est qu’après qu’il le saura. Le coéquipier en question va aider la victime après l’agression.