Selon Mayotte 1ère, à Antananarivo, la pluie artificielle destinée à remplir les rivières asséchées se transforme en cauchemar pour les habitants des bas quartiers. Les inondations, provoquées par des infrastructures insuffisantes et des canaux obstrués, envahissent les maisons fragiles et aggravent les conditions de vie précaires.
Eliane, habitante touchée, explique que l’eau a envahi sa maison, détruisant vêtements et matelas, la forçant à chercher refuge chez des voisins. Tatamo, lavandière, tente en vain de nettoyer les canaux d’évacuation, où les déchets s’accumulent malgré ses efforts. Volatina, qui vend des canettes pour survivre, ne peut plus travailler lorsque les ruelles sont inondées, perdant son unique source de revenus.
Face au coût élevé de l’eau potable, certains utilisent l’eau stagnante, malgré les risques sanitaires. Cette situation, entre inondations et maladies, souligne les défis structurels majeurs auxquels les quartiers pauvres d’Antananarivo sont confrontés, avec peu de soutien en dehors des grandes catastrophes.