novembre 23, 2024

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La technique du “look alike” en ligne de mire 

Ce n’est pas nouveau, chaque jour les policiers chargés du contrôle aux frontières sont confrontés au même phénomène. Des hommes et des femmes tentent de rejoindre la métropole selon la technique très courante dite du « look alike », qui consiste à utiliser un document d’identité qui n’est pas le sien, mais dont la photographie qui y figure prête à confusion

C’est ce qu’a tenté de faire une jeune femme qui a voulu embarquer sur un vol pour la métropole au départ de l’aéroport de Dzaoudzi à Mayotte. La carte nationale d’identité française présentée par la «passagère» était bel et bien une pièce d’identité officielle, mais ombre au tableau d’affichage, il ne s’agissait pas de la sienne. Avec la récurrence des tentatives d’embarquements clandestins, la police des frontières qui est de plus en plus sur ses gardes, n’a pas tardé à constater la supercherie. Il était clair que la jeune femme qui voulait se rendre à Paris, tentait d’entreprendre le voyage avec la pièce d’identité d’une autre personne. Si dans un premier temps, elle a maintenu sa version, la persévérance des policiers a fini par être payante. Se sachant démasquée, elle a admis l’évidence, la ressemblance avec la photographie apposée sur la carte d’identité n’étant pas flagrante. Par la suite, elle a reconnu être arrivée des Comores pour récupérer à Mayotte, la carte d’identité qui devait lui permettre de prendre l’avion. Mauvaise pioche, l’œil averti de la police aux frontières, ne lui a pas permis de passer à travers les mailles du filet.

Le même jour et au cours de l’embarquement sur le même vol, c’est cette fois un homme qui s’était présenté à l’aéroport accompagné d’une jeune fille de nationalité comorienne, qui a essayé de la faire voyager en sa compagnie. Là encore, elle était en possession d’une carte d’identité qui ne lui appartenait pas. Le couple entendu par les policiers a reconnu les faits.

Enfin, une femme qui se présentait aux contrôles et qui pensait rejoindre Paris munie d’un passeport français qui n’était pas le sien, a été trahie par le manque de ressemblance évidente de la photo portrait figurant sur de document. Au vu de leur situation administrative d’ESI, toutes les personnes interpellées font l’objet de procédures de reconduite, appliquées dans le cadre de la Lutte contre l’Immigration Clandestine. Il est aussi bon de rappeler que les ressortissants français qui apportent leur aide, encourent des poursuites judiciaires. 

Franck Vervueren 

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