novembre 24, 2024

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Les caillassages de bus reprennent de plus belle avec un chauffeur grièvement blessé en Petite-Terre

Il était permis d’espérer que 2023 débuterait mieux que l’année 2022 en matière d’insécurité, il n’en rien pour le moment avec une très dure reprise des caillassages de bus et ce, jusqu’en Petite -Terre…

Vendredi dernier, une agression grave s’est déroulée sur le réseau des transports scolaires, une fois n’est pas coutume, en Petite-Terre à Labattoir. Un chauffeur de bus a en effet reçu une pierre en plein visage et son état de santé est aujourd’hui très inquiétant.

Le président du conseil départemental Ousséni Ben Issa fait ainsi part de sa consternation et de sa tristesse face à ce nouveau drame de la violence à Mayotte.

“J’apporte mon soutien au chauffeur dont j’espère le rétablissement, à sa famille trés eprouvée, au transporteur et plus largement à celles et ceux qui chaque jour conduisent nos enfants à l’école. De tels faits doivent être éradiqués si on veut pouvoir rendre notre territoire attractif. Cette violence du quotidien est à condamner unanimement et ce nouveau drame en est une nouvelle et triste illustration » indique ainsi le président.

Ce genre de faits semblait plutôt rare en Petite-Terre, il marque sans doute un nouveau virage contre lequel il faudra lutter.

En attendant, la Grande-Terre n’a pas non plus été épargnée et hier matin, à 5 heures, sur le réseau Nord ayant pour trajet Longoni – Mamoudzou, un autocar transportant cette fois des étudiants se rendant au CUFR a été caillassé au niveau de Trévani.

Un peu tard et toujours sur le même secteur, les voyous se sont déportés du côté de Majicavo, comme d’habitude est-il permis de dire, avec de nouveaux bus caillassés.

Pour l’heure, aucun droit de retrait des conducteurs n’est annoncé, mais la tension est de plus en plus palpable et les craintes d’agressions de plus en plus fortes.

Pour mémoire la semaine dernière, huit bus avaient en une seule fois fait les frais des délinquants générant des perturbations sur le transport vendredi.

Car les séquences de caillassages ont repris de plus belle depuis le début de la rentrée ce qui génère une situation dangereuse et surtout, difficilement supportable.

Samuel Boscher

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